Vous rêvez d’une séance photo qui marie le romantisme du XIXᵉ siècle à la fougue body-positive d’aujourd’hui ? Installez-vous : ce reportage XXL vous dévoile les coulisses d’un shooting victorien pensé pour les silhouettes généreuses, shooté à Rennes, au mythique parc du Thabor. Entre corset gothique, jupe émeraude et bottes à rivets, nous prouvons qu’on peut conjuguer Shein, patrimoine breton et mode inclusive sans faux pas. Cerise sur le chapeau : la talentueuse photographe Steffy alias Lavieenrose immortalise chaque volute, chaque rayon doré, chaque courbe assumée. Prêt·e à voyager dans le temps (et dans vos hashtags) ? Suivez le guide !
Une symphonie de volutes, de pierres… Steffy, une magicienne.
Derrière chaque photo digne d’un roman feuilleton se cache une magicienne. Pour ce shooting, l’enchanteresse répond au doux pseudo Lavieenrose, Steffy pour les intimes. Son œil traque la poésie urbaine, les backlights dorés et les silhouettes abondantes qu’elle célèbre sans fard. Sur son feed Instagram ( @lavieenrose.raw ), vous trouverez des portraits oniriques, des couleurs pastel, un amour quasi obsessionnel pour la lumière et les fleurs, et surtout cette envie de raconter la singularité de chacun. Bref : suivez-la, likez-la, envoyez-lui un mot doux, elle le mérite.
Le décor : la grande porte du Thabor, à Rennes.
Imaginez l’entrée du Parc du Thabor, avec son portail en fer forgé, sa rosace sculptée à l’ombre de l’église éponyme, et cette perspective royale vers les bassins à la française. Un écrin breton chargé d’histoire où se croisent arbres rares, statues, cascades… et aujourd’hui, une muse XXL en jupe émeraude. Entre l’odeur lointaine de l’océan et le carillon de Saint-Melaine, le lieu murmure : « Prenez place, les dames, le XIXᵉ siècle reprend du service ! »
La tenue : Shein, mais version héritage.
Sur le gril des commentateurs mode, Shein fait parfois figure de fauteur de troubles. Ici, il sert pourtant de tremplin à une relecture historique assumée :
Pièce | Description | Why we love it ! |
---|---|---|
Gilet vintage élégant à col lavallière | Carreaux, volants, manches bouffantes ; coupe cintrée à la sauce victorienne. | Structure la poitrine sans compresser, colle à la taille et flatte la cambrure. |
Corset gothique en dentelles & lacets | Noir abyssal, œillets vieil-or, rubans satin. | Réinvente la silhouette sablier… sans gêner la respiration (promis ! ^^). |
Jupe longue verte à volants | Serti de petits ruchés, tissu fluide, tombé dramatique. | Swish-swish royal garanti dans les escaliers. |
Bottes marron à talons épais & rivets | Lacets + zip latéral = maintien de cavalière. | Stabilité, confort, et claquement sonore digne d’un parquet Versailles. |
Le tout vient de Shein, preuve qu’on peut dégoter l’air d’une héroïne gothique-romantique sans dissoudre son PEL.
Le chapeau : un fantôme d’Etsy.
Perché sur la chevelure argentée, un mini-toque 100 % victorien constellé de plumes, de roses en tissu et de tulle ivoire. Trouvaille d’Etsy d’il y a plusieurs lunes ; le nom du créateur a disparu dans les limbes d’Internet. Qu’à cela ne tienne : la pièce témoigne du pouvoir de la seconde main artisanale. Morale : si vous aimez un accessoire, chérissez-le, car les boutiques en ligne ne sont pas éternelles !
Dialogues entre les courbes (les nôtres, celles du fer).
Steffy a placé l’objectif pile à la hauteur des arabesques de la grille. Résultat : notre modèle fait écho aux volutes métalliques, comme si son corset et ses hanches conversaient avec la serrurerie d’époque. Chaque cliché devient un concerto où la rondeur des formes humaines répond à celle de la ferronnerie. Les lignes droites ? Laisser cela aux escaliers ; tout le reste pulse en spirales, en boucles, en vie.
Golden hour : filtre beauté by Mother Nature.
17 h 47, précis comme un dandy : le soleil rase les pavés rennais. Sur la peau, un voile d’ambre gomme les petites ombres portées. Le maquillage (paupières cuivre rosé, bouche carmin) s’intensifie naturellement. Steffy shoote en léger contre-jour, puis ajoute un soupçon de désaturation en post-prod : grain vintage, contraste doux, feeling « photo retrouvée dans un grenier familial ». La qualité Instagram sans renier la poussière d’antan : combo gagnant.
Pourquoi l’esthétique victorienne flatte nos formes ?
Les patrons XIXᵉ frôlaient parfois la torture, mais on ne peut nier leur intelligence sculpturale :
- Corsetage souple : il encadre la taille au lieu de l’étrangler.
- Jupes circulaires : elles équilibrent le haut du corps et créent un mouvement théâtral.
- Manches bouffantes : bonus pour l’autorité visuelle.
- Col lavallière : attire l’attention sur le visage, pas sur les centimètres de hanches.
Réinventés avec des tissus modernes (stretch, doublures respirantes), ces codes deviennent nos alliés. Moralité : la tradition ne bride plus, elle sublime.
Focus photographe : qui est Steffy ?
Sa signature ? Le mélange d’objets rétro, de couleurs pastel et de modèles inclusifs. Son credo : « La beauté existe sous toutes les coupes ; mon travail, c’est juste de tourner le projecteur. » Elle utilise souvent des objectifs pour garder cette profondeur de champ crémeuse. Et côté direction, elle agit comme un coach : « Respire, baisse un peu l’épaule, raconte-moi ton plus beau souvenir ! » D’où ces expressions naturelles qu’on lui envie.
Mes conseils pour votre propre escapade rétro :
- Repérage : trouvez une grille, un porche, un balcon Art nouveau. La courbe, c’est votre miroir.
- Pack time travel : un corset confortable, une couleur phare (vert, bordeaux, marine) et un accessoire statement.
- Chaussures solides : oubliez l’escarpin aiguille, privilégiez talon épais et semelle antidérapante.
- Rituels de pose : – épaule ouverte, – cou allongé, – mains occupées (chapeau, bouton, bijou) : fini les bras ballants.
- Lumière : visez l’or du soir ou le brouillard du matin pour un rendu intemporel.
Vers une mode inclusive : cap sur demain.
Que ce shooting soit réalisé avec du prêt-à-porter abordable n’est pas anodin. Il montre qu’on n’a plus besoin d’attendre que la haute couture daigne élargir ses patronages ; on peut déjà piocher, détourner, customiser, et rendre hommage au passé tout en avançant. Demain, on veut des marques qui proposent le corset en 4XL sans supplément, des bottes larges mollets disponibles de série, des chapeaux réglables pour nos crinières de sirènes. Et parce que vous, lectrices et lecteurs, faites bouger les lignes avec vos likes et vos paniers, n’hésitez pas : taguez les marques, exigez l’extension de taille, valorisez les petits créateurs d’Etsy. Ensemble, nous ferons rugir la mode inclusive plus fort que le clocher de Thabor !
Clap de fin (ou presque).
Quand Steffy abaisse son boîtier, le parc retrouve son murmure : un écureuil s’éclipse, une touriste s’émerveille, les roses trémières frissonnent. Dans la carte mémoire sommeille désormais un conte visuel : celui d’une femme ronde qui, corset lacé et regard conquérant, fait corps avec un patrimoine breton vieux de plusieurs siècles.
Alors, prêts à nouer votre col lavallière, à lacer vos bottes, et à conquérir vos propres escaliers monumentaux ? Racontez-nous vos aventures en commentaire, et surtout, un petit cœur pour Lavieenrose sur Insta — dites-lui que Beauteronde vous envoie. Parce qu’au fond, la mode passe, la beauté reste ronde… et la Bretagne, elle, ne bougera pas d’un menhir !
Crédits photos : Steffy « Lavieenrose » – modèle, stylisme et texte : @Beauteronde