Il y a des instants à Disneyland Paris qui semblent suspendus dans le temps.
Pour moi, la découverte des silhouettes ciselées a été l’un de ces moments magiques. Grande amoureuse du style victorien, je ne pouvais pas passer à côté de cette expérience unique, remise à l’honneur en 2024. C’est un petit bout d’histoire qui renaît au cœur du parc, et j’avais envie de partager avec toi ce souvenir qui, aujourd’hui, s’affiche fièrement dans mon salon.
Une tradition artistique qui traverse les siècles
L’art de la silhouette n’est pas nouveau. Il faut remonter au XVIIIe siècle pour en retrouver les origines, mais c’est au XIXe siècle victorien que cette pratique connaît son âge d’or. Avant l’arrivée de la photographie, les familles raffolaient de ces portraits élégants, découpés avec une précision incroyable. En quelques minutes, un artiste capturait un profil et l’immortalisait sur papier.
Quand Euro Disneyland a ouvert ses portes en 1992, cette tradition a trouvé sa place dans Discovery Arcade. Les visiteurs pouvaient déjà repartir avec leur portrait découpé. Puis l’activité a disparu, comme une page qui se tourne, avant de renaître en 2024 sous le nom de Victorian Cut Silhouette, tout près de la Galerie Mickey au Disneyland Hotel. Autant te dire que pour une passionnée d’histoire et de décors anciens comme moi, impossible de résister.
Un atelier hors du temps sur Main Street
Je me souviens de ce moment comme si c’était hier. Je me suis installée devant l’atelier, sur Market Street, à deux pas de Main Street Motors. Autour de moi, l’ambiance était déjà magique : les façades colorées, les vitrines à l’ancienne, le bruit des calèches… Et là, le stand des silhouettes à Disneyland Paris m’attendait, comme un secret bien gardé pour les amoureux du détail.
Je me suis assise, le cœur battant. L’artiste, un cast member passionné, a pris place devant moi. Aucun appareil photo, aucun croquis. Juste un simple ciseau entre ses doigts. J’ai senti la précision de ses gestes, la concentration dans son regard. En quelques minutes à peine, mon profil prenait forme, découpé sur un fin papier noir. C’était fascinant à voir. Comme si le temps ralentissait.
Deux silhouettes, deux styles, deux histoires
Je n’ai pas pu choisir. Alors… j’ai fait les deux.
La première silhouette, sans chapeau, capture mon profil pur, presque classique. La seconde, avec un chapeau victorien, est un clin d’œil à mon amour pour cette époque raffinée. Ensemble, elles racontent deux facettes de moi, deux humeurs, deux instants.
Ce qui rend cette expérience encore plus précieuse, c’est la possibilité de personnaliser entièrement le résultat. On peut même demander à l’artiste de découper jusqu’à quatre silhouettes sur une seule carte. Si tu viens avec tes proches, c’est un souvenir familial unique à ramener.


Le choix des cadres : mon coup de cœur
Une fois la silhouette terminée, vient le moment de choisir son cadre. Et là, je me suis amusée. J’ai craqué pour deux styles complètement différents :
- Un cadre noir ovale, élégant, sobre, presque mystérieux
- Un cadre doré façon Versailles, richement orné, digne des plus beaux intérieurs
Aujourd’hui, ils trônent dans mon salon, aux côtés de bustes, de fleurs et de lampes d’inspiration ancienne. Quand je les regarde, je replonge immédiatement dans cette journée. Ce sont bien plus que de simples découpes : ce sont des fragments de moi, figés dans le temps.
Un souvenir unique pour tous les amoureux du détail
Ce que j’aime avec les silhouettes à Disneyland Paris, c’est qu’elles ne ressemblent à aucun autre souvenir.
Bien sûr, on peut acheter des peluches, des oreilles, des mugs… mais ici, on repart avec une œuvre d’art. Chaque profil est unique, façonné par la main d’un véritable artisan. Et il y a quelque chose de poétique dans le geste : un ciseau, un papier, et ton visage se dessine.
Le prix ? Compte 15 € pour la silhouette et 15 € pour le cadre. Pour un objet aussi personnel, c’est un petit investissement qui a une grande valeur sentimentale.


Un retour qui fait plaisir
Disneyland Paris a bien compris que ses visiteurs aiment ces détails qui racontent une histoire. En ramenant cette prestation mythique, le parc nous offre un morceau de son âme. C’est comme si le XIXe siècle se mêlait à la magie Disney, et pour une passionnée du style victorien comme moi, c’est un rêve éveillé.
Je trouve que cette expérience mérite d’être connue. Peu de gens savent encore que l’activité a repris, et c’est presque un privilège de s’asseoir là, sur Market Street, le temps de voir son profil prendre vie.
Une décoration qui raconte une histoire
Aujourd’hui, mes silhouettes ont trouvé leur place chez moi. Elles se fondent dans mon univers, aux côtés de cadres anciens, de sculptures et de bustes. Elles ne sont pas juste un souvenir : elles sont devenues un élément central de ma décoration, une touche personnelle qui attire toujours l’œil des visiteurs. Et à chaque fois qu’on me demande d’où elles viennent, j’ai le sourire aux lèvres : « C’est un morceau de Disneyland Paris. »
Photographe : @lavieenrose