Rien de tel qu’un peu de folie et beaucoup de style pour marcher d’un pas assuré sur Main Street. Pour ce shooting à Disneyland Paris, j’ai choisi d’incarner une icône que tout le monde reconnaît au premier regard : Cruella d’Enfer. Une silhouette bicolore, des gants rouges flamboyants, une attitude parfaitement assumée. Et surtout, une bonne dose de confiance.
Cette tenue, venue tout droit de SHEIN, prouve qu’on peut faire un disneybound élégant et marquant en grande taille.
Qu’est-ce que le disneybound et pourquoi Cruella d’Enfer est-elle un choix si audacieux ?
Le disneybound, c’est une manière subtile et créative de s’habiller comme un personnage Disney, sans porter un costume officiel. En d’autres termes, c’est de la mode inspirée. L’idée est de retranscrire les couleurs, les symboles et l’esprit d’un personnage tout en restant stylé·e et libre.
Cruella d’Enfer est un choix particulièrement savoureux pour plusieurs raisons. D’abord, son style est inoubliable : noir, blanc et rouge. Ensuite, elle incarne cette femme qui ne s’excuse pas d’exister. Elle est exubérante, fière, théâtrale — bref, elle occupe l’espace avec panache.
Quand on est une femme ronde, ce genre de personnage est un terrain de jeu formidable. On s’autorise à être vue. À être forte. À être soi. Et dans un lieu aussi iconique que Main Street, l’effet est tout simplement magique.



Comment composer une tenue disneybound Cruella d’Enfer en grande taille ?
Inutile de courir dans toutes les boutiques pour recréer ce look : une bonne dose d’ingéniosité et un peu de flair suffisent. Pour ce shooting, j’ai misé sur une robe bicolore — moitié noire, moitié blanche —, trouvée sur SHEIN. Cette base sobre et chic fait toute la différence.
Une ceinture rouge large marque la taille et structure la silhouette. Les gants longs rouges ajoutent cette touche théâtrale que Cruella affectionne tant. Les lunettes en forme de cœur, elles, apportent une pointe d’ironie délicieuse : oui, même les méchantes ont droit à un peu de glamour. Et bien sûr, la fausse cigarette est le détail qui scelle l’allure.
Ce qui est beau avec le disneybound, c’est que tout est dans le détail. Une bonne coupe, un accessoire bien choisi et soudain, le personnage prend vie.
Pourquoi Main Street est-elle le lieu parfait pour ce shooting ?
Si tu connais Disneyland Paris, tu sais à quel point Main Street est un décor de carte postale. Les colonnes blanches, les portes rouges, les enseignes vintage : on se croirait dans un film. C’est un lieu parfait pour donner à une tenue comme celle de Cruella une aura théâtrale et intemporelle.
Ce décor fonctionne comme une scène. À chaque pas, les pavés résonnent comme une bande-son de film. La lumière s’accroche aux tissus, les couleurs contrastées ressortent encore plus. Et il faut le dire : un look aussi affirmé que celui d’une Cruella moderne s’épanouit ici comme un vilain petit canard devenu cygne noir et blanc.



Comment recréer un maquillage iconique à la Cruella ?
Le maquillage joue un rôle crucial dans tout disneybound réussi. Pour Cruella, il s’agit de maîtriser le glamour vintage. La pièce maîtresse : des lèvres rouge vif parfaitement dessinées. J’ai ajouté une petite touche pin-up, avec des contours nets et un fini mat, pour garder cette élégance intemporelle.
Le regard, lui, est souligné de manière subtile : l’objectif n’est pas de faire du théâtre mais de sublimer la dualité du personnage. Quelques traits bien placés suffisent pour évoquer son tempérament félin et affirmé. Le contraste entre le rouge des lèvres et la perruque bicolore amplifie encore l’effet.
Pourquoi le disneybound est-il une forme d’empowerment ?
Ce look est bien plus qu’un déguisement. Quand on enfile une tenue disneybound, on incarne une énergie. On prend un peu de la force d’un personnage pour l’intégrer à sa propre histoire. Cruella n’est pas juste une “méchante” : c’est une femme qui s’impose, avec un style hors du commun.
Pour une femme ronde, ce type de mise en scène est une façon de reprendre la lumière. De dire : « je suis là, et je suis splendide ». Cela casse les codes d’un univers Disney souvent très normé physiquement. C’est une façon élégante — et délicieusement impertinente — de se réapproprier l’espace.


Quels accessoires font la différence pour un disneybound Cruella d’Enfer ?
Dans un disneybound, les accessoires sont la cerise sur le gâteau. Sans eux, la tenue est jolie. Avec eux, elle devient inoubliable.
- La fausse cigarette : un clin d’œil instantané à Cruella.
- Les lunettes rouges en forme de cœur : une touche d’ironie et de modernité.
- Les gants longs : pour l’élégance et la gestuelle dramatique.
- La ceinture large : pour sublimer la taille et équilibrer la silhouette.
- Les bijoux dorés : pour ajouter une note sophistiquée.
Chaque élément raconte une petite partie de l’histoire. Ensemble, ils forment une image puissante et harmonieuse.
Que retenir de cette expérience ?
Marcher sur Main Street habillée en Cruella, c’est comme entrer dans un film où l’on est à la fois l’héroïne et la méchante. C’est s’offrir le luxe d’être vue, admirée, photographiée, tout en restant soi-même.


Le disneybound Cruella d’Enfer, c’est une déclaration de style et d’assurance. Une façon d’habiter son corps avec panache. De prouver que la mode n’a pas de taille unique. Et que, oui, les grandes tailles aussi ont leur place dans les contes de fées… même ceux peuplés de méchantes fabuleusement habillées.
Et maintenant, à toi de jouer…
Si Cruella peut défiler sur Main Street avec un sourire carnassier et des lunettes en cœur, toi aussi tu peux oser ton disneybound préféré. Qu’il soit féérique, rebelle ou glamour, fais-le tien. Parce qu’au fond, chaque corps mérite son moment de gloire sous les lumières du château.
Qui est derrière l’objectif ?

Ce disneybound Cruella d’Enfer n’aurait pas eu la même intensité sans le regard affûté de Lavieenrose, la photographe qui a su capter chaque détail avec une justesse incroyable. Son talent réside dans cette capacité à révéler l’émotion derrière une pose, à donner une âme aux costumes et à célébrer les corps dans toute leur diversité.
Sur Main Street, entre les colonnes immaculées et les portes rouges, elle a su transformer une promenade en une véritable scène de cinéma. Grâce à elle, Cruella a pris vie avec audace, et chaque cliché raconte une histoire.