Skip to main content

Juliette Combe, plus connue sous le pseudo @konggju ou encore Juju, est une créatrice de contenu française installée en Corée du Sud. Suivie pour ses vidéos sur son quotidien avec son mari coréen, elle a récemment participé à une émission de téléréalité locale. Mais cette visibilité s’est retournée contre elle. À la suite de la diffusion, Juju a fait face à une vague de harcèlement en ligne.
Insultes, critiques sur son couple, attaques grossophobes. La violence des commentaires a dépassé ce que l’on peut imaginer. C’est ainsi que l’affaire, que beaucoup nomment déjà “Juju harcèlement Corée”, a pris de l’ampleur.

Une émission qui déforme la réalité

Dans l’émission, le montage a montré Juju sous un angle négatif. Certains extraits l’ont présentée comme une femme dépensière, profitant de son mari. Des séquences sur ses dettes étudiantes ont été sorties de leur contexte. Le tout a alimenté un portrait caricatural, taillé pour créer du drama et de l’audience.

En Corée, les téléréalités sont connues pour ces montages coupés et réarrangés. Les fans parlent même d’un “montage à la Mnet”, une référence à la chaîne souvent critiquée pour ses manipulations.

Résultat : Juju est apparue comme la “méchante étrangère” dans son propre couple. Une image bien loin de la réalité quotidienne qu’elle partageait avec ses abonnés.

@suubkpop Puis si vous trouvez qu’elle donne une mauvaise image des français ne vous inquiétez pas, les étrangers n’ont pas attendu cette meuf pour avoir une mauvaise image de la France #coreedusud #emissioncoreenne #coree #koreanshow #southkorea son original

Des attaques qui dépassent l’écran

Ce qui choque le plus, ce sont les attaques physiques subies. Juju a été insultée sur son poids. On lui a dit qu’elle “ressemblait à un cochon”, qu’elle devait “maigrir”, qu’elle devait “faire régime”. Des critiques qui n’avaient strictement aucun rapport avec l’émission. En plus des spectateurs coréens, certains internautes français ont profité de l’affaire pour l’attaquer aussi.

Le mari de Juliette a même dû prendre la parole publiquement pour demander l’arrêt des insultes.
Une situation insupportable pour un couple qui avait simplement accepté de partager un morceau de son quotidien.

Juju réagit et met en pause ses réseaux

Face à l’ampleur de la haine, Juju a pris une décision difficile : mettre ses réseaux sociaux en pause. Elle a publié un communiqué en coréen et en anglais. Elle y a expliqué que beaucoup de choses avaient été sorties de leur contexte. Elle a rappelé que ses dettes venaient d’un prêt étudiant, et non des finances de son mari. Elle a aussi révélé qu’elle était enceinte lors du tournage, ce qui rendait encore plus injustes les attaques sur son corps.

Son témoignage a touché ceux qui suivent l’affaire “Juju harcèlement Corée”. Mais il n’a pas suffi à calmer toutes les critiques.

Le piège des téléréalités

Cette affaire rappelle un fait simple : les téléréalités ne sont jamais neutres. Elles reposent sur le spectacle, pas sur la vérité. En acceptant de participer, Juju pensait bénéficier d’un suivi psychologique et d’une visibilité. Mais l’envers du décor a été brutal.

Comme beaucoup avant elle, elle a payé le prix fort d’une surexposition. Une émission peut transformer une personne en “personnage”. Et quand ce personnage est mal perçu, la violence des réseaux sociaux s’abat sans pitié.

@melanianiar Vous en pensez quoi ? #coree #tvshow #korean #pourtoi #foryo [Nocturne No. 2] Piano Chopin(155315) – racoa_production

Harcèlement, grossophobie et double peine

L’affaire “Juju harcèlement Corée” dépasse le simple cadre de la téléréalité. Elle montre à quel point la grossophobie reste ancrée dans nos sociétés. Critiquer une femme sur son poids, alors que le sujet n’a rien à voir avec l’émission, révèle une obsession malsaine.

C’est une double peine : être jugée pour son rôle dans une émission, et en plus pour son corps.
Une situation que vivent de nombreuses femmes rondes, en ligne comme dans la vie réelle.

Quand le virtuel devient une meut

Le harcèlement en ligne est facilité par l’anonymat. Derrière leurs écrans, certains se permettent des insultes qu’ils n’oseraient jamais dire en face. Dans la rue, personne n’oserait traiter Juju de “cochon”. Mais sur Internet, tout devient permis.

Cette meute virtuelle est dangereuse. Elle peut briser des carrières, fragiliser des couples, détruire la confiance en soi.

@seoulmoodtv Son mari viens de dire qu’elle sent mauvais ?? Partie 4 de la traduction de la télé réalité coréenne avec juju la traduction est pas toujours correcte, je fais au mieux #fyp #korea #emission #coree #tvshow son original – SeoulMood

Un appel à la bienveillance

Au-delà de l’affaire “Juju harcèlement Corée”, c’est un message universel qu’il faut retenir. Personne ne mérite de subir de telles attaques. On peut ne pas apprécier un créateur de contenu, mais cela ne justifie jamais l’insulte.

Juju mérite le respect, comme toutes les femmes. Et cette histoire doit nous rappeler une évidence :
les réseaux sociaux doivent être un lieu d’échange, pas un tribunal de haine.

Vivre heureux, vivre caché ?

Beaucoup en tirent la leçon que pour vivre heureux, il faudrait vivre caché. Mais ce serait injuste que des créateurs comme Juju soient réduits au silence par la peur. Cette affaire illustre les dangers de la téléréalité et la violence des réseaux sociaux. Elle montre aussi la force d’une femme qui, malgré les attaques, a eu le courage de s’exprimer.

L’histoire “Juju harcèlement Corée” n’est pas seulement celle d’une influenceuse. C’est le symbole d’un combat contre le cyberharcèlement, la grossophobie et la déshumanisation en ligne.

Image de couverture par IA

Laisser un commentaire