La grossophobie reste une réalité douloureuse pour de nombreuses personnes, surtout les femmes rondes. Pourtant, des voix s’élèvent sur les réseaux sociaux pour dénoncer ces discriminations. Parmi elles, Zak, créateur du compte TikTok iamzak, a publié une vidéo percutante et pleine d’humour sur ce sujet. Avec ses mots francs et son style décomplexé, il a su mettre en lumière les contradictions de ceux qui propagent la haine.
Quand on n’a jamais vécu la grossophobie
Zak commence par rappeler qu’il ne connaît pas personnellement ce que c’est de vivre la grossophobie. Il se décrit lui-même comme très mince, presque « invisible de profil ». Mais ce n’est pas parce qu’il ne l’a pas vécue qu’il ferme les yeux. Au contraire, il utilise sa visibilité pour dénoncer ce qu’il observe : les insultes, les moqueries et les commentaires cruels qui s’abattent sur les personnes grosses en ligne.
Son constat est simple : la grossophobie n’est pas seulement une question de rejet, c’est aussi une hypocrisie.
@_iamzak_ Vive les grosses et bravo à @Harmony Albertini ♬ son original – ZAK
L’hypocrisie derrière les insultes
Dans sa vidéo, Zak explique que ceux qui insultent les personnes grosses sont souvent les premiers… à les désirer en secret. Il ironise sur ces hommes qui, d’un côté, traitent les femmes rondes de « grosses vaches », et de l’autre, passent leur temps sur des sites spécialisés à chercher ce qu’ils prétendent détester.
Selon lui, cette contradiction prouve que la grossophobie est moins une question d’attirance qu’une construction sociale : on critique publiquement pour se conformer aux normes, mais en privé, l’attirance est bien là.
Soutien aux créatrices et femmes rondes
Zak cite notamment Virginie Grossa, une influenceuse ronde qui subit régulièrement une avalanche de commentaires haineux sur TikTok. Il se dit choqué de la violence des propos laissés sous ses vidéos. Pour lui, il ne s’agit pas seulement de grossophobie, mais d’une mécanique plus large : les mêmes personnes tiennent aussi des propos homophobes et transphobes.
Son message est clair : il faut arrêter de donner de la place à ces discours haineux. Les réseaux sociaux ne devraient pas être un enfer, mais un espace de diversité et de bienveillance.
@_iamzak_ Exigez le meilleur pour vous même, rien de moins
♬ son original – ZAK
Les femmes aussi concernées par la grossophobie
Un autre point soulevé par Zak est moins souvent discuté : certaines femmes se montrent également grossophobes. Il raconte qu’il a déjà vu des femmes jalouses, s’étonnant qu’un homme séduisant soit en couple avec une femme ronde, alors qu’elles-mêmes restent célibataires. Pour lui, cette attitude traduit de la frustration et de la jalousie, plutôt qu’une réelle objection.
Son ton est cru mais percutant : si ces femmes étaient moins méchantes et plus ouvertes, elles n’auraient peut-être pas à souffrir de la solitude.
« Vive les grosses » : un cri du cœur
Tout au long de sa vidéo, Zak répète une phrase simple : « Vive les grosses ». Derrière cette répétition, il y a un vrai message d’acceptation. Il rappelle que les corps ronds sont beaux, désirés, aimés, et qu’ils méritent respect et reconnaissance.
Il cite même sa « grosse préférée », Harmonie, une amie proche et militante. Harmonie a lancé une pétition pour que la grossophobie soit reconnue par la loi en France. Une initiative essentielle, car aujourd’hui encore, la grossophobie n’a pas de cadre légal clair, alors même qu’elle détruit des vies.
Zak encourage donc sa communauté à signer cette pétition et à transformer le combat individuel en lutte collective.
@_iamzak_ Grossir en couple c’est irréversible
♬ son original – ZAK
L’importance de la reconnaissance légale
La pétition mentionnée par Zak n’est pas un simple geste symbolique. Elle s’inscrit dans un mouvement plus large : faire reconnaître la grossophobie comme une discrimination à part entière. Si cette reconnaissance légale voit le jour, cela permettra de mieux protéger les victimes, de sanctionner les propos discriminants et de favoriser une prise de conscience sociétale.
En soutenant Harmonie, Zak rappelle que le changement passe aussi par la loi, pas seulement par les réseaux sociaux.
Donner de la visibilité au positif
Ce qui ressort de la vidéo de Zak, c’est son énergie et son humour. Il transforme un sujet lourd en un message engageant. Plutôt que de sombrer dans la colère ou le désespoir, il choisit de tourner en dérision les comportements grossophobes, en révélant leurs contradictions.
Mais son discours ne s’arrête pas à la critique : il valorise, il encourage, et il donne la parole aux femmes rondes. En proposant à ses abonnés de partager en commentaire le nom de leur « grosse préférée », il détourne une insulte en geste de célébration.
Une voix à écouter
La vidéo de Zak, créateur de iamzak, n’est pas seulement une réaction aux haters. C’est une prise de position claire : la grossophobie n’a pas sa place. En dénonçant l’hypocrisie des insultes, en soutenant les créatrices rondes, en valorisant ses amies militantes et en appelant à l’action, il contribue à changer les mentalités.
Et son mot de la fin résonne encore : « Vive les grosses ».
Source image de couverture : https://p19-common-sign-useastred.tiktokcdn-eu.com/tos-useast2a-avt-0068-euttp/78aaed642338fe8d2f612ab680255958~tplv-tiktokx-cropcenter:1080:1080.jpeg?dr=10399&refresh_token=f953cea8&x-expires=1759143600&x-signature=Ozxg5cMnt50JdSCApiVUBwDGUE0%3D&t=4d5b0474&ps=13740610&shp=a5d48078&shcp=81f88b70&idc=no1a