Il y a des créations qui traversent le temps. Des vêtements qui portent plus qu’une histoire : un symbole, une émotion, un moment fondateur. C’est exactement ce que représente Souvenir d’une robe par Do Ceu Création, une collection de cinq tenues sculptées à partir d’une robe de mariée spectaculaire, imaginée d’abord pour un jour unique, celui du 22 juin 2024, puis réinventée pour en vivre mille autres.
Cette collection est un hommage à l’amour, à la création, au body positive, à l’inclusivité, mais aussi au recyclage responsable. C’est la preuve vivante que la mode peut célébrer la mémoire tout en regardant vers l’avenir.
Et pour donner vie à cette vision, deux photographes, Myke et Yannick, ont capturé les silhouettes dans un lieu hors du temps : Le 1825, une suite luxueuse de 180 m² au cœur de Nantes, décorée comme un écrin historique. Un endroit où chaque pièce semble raconter sa propre légende.
Une robe, cinq renaissances. Voici l’histoire de cette métamorphose.

La robe initiale : une création royale devenue symbole !
La robe originelle était une œuvre monumentale, conçue sur mesure pour un mariage pensé comme une célébration de soi, des formes, et de l’élégance. Son poids – plus de 13 kilos – et sa traîne de trois mètres avaient été imaginés pour produire un effet royal, presque théâtral.
Un souffle de tulle, des paillettes incrustées dans les broderies, des manches délicates, une structure imposante : cette robe ne se contentait pas de parer un corps ; elle exaltait sa présence.
Portée deux fois – le jour du mariage puis pour le shooting officiel – elle a ensuite commencé à s’abîmer. Trop lourde pour être recyclée telle quelle, impossible à revendre, et bien trop précieuse pour dormir dans une cave. C’est là qu’est née l’idée.
Confier cette pièce d’exception à Do Ceu Création, connue pour son talent et son sens de l’upcycling couture.
Le résultat ? Une collection qui réinvente les codes du recyclage textile en y mêlant tradition, wax, élégance et identité.
La collection : cinq robes, cinq âmes, un seul souvenir.
Pourquoi “Souvenir d’une robe” ?
Parce qu’une robe de mariée n’appartient jamais seulement au passé. Elle est le témoin d’un engagement, d’un instant où tout bascule. La transformer, ce n’est pas l’effacer : c’est lui donner un nouveau souffle.
Do Ceu Création a travaillé chaque pièce comme un chapitre d’un même roman. Le tulle et la dentelle d’origine ont été préservés, découpés, sublimés. Le wax apporte ce contraste vibrant, culturel, solaire.
« Souvenir d’une Robe » est une collection en cinq actes, comme les chapitres d’un roman intime. Chaque tenue est le reflet d’un instant précieux : la douceur d’un rêve passé et la force d’une femme d’aujourd’hui. Le tulle s’y mêle au wax avec élégance : deux matières aux âmes différentes, qui se rencontrent pour créer un dialogue entre tradition et audace.
Le wax, avec ses motifs flamboyants et ses couleurs vibrantes, insuffle une énergie solaire à la blancheur délicate de la robe originelle. C’est la rencontre entre le souvenir et le présent, entre la romance et la fierté culturelle.
Robe 1 : Reine Écarlate. Comment cette première création réinvente-t-elle l’allure royale de la robe originelle ?
Dans cette première transformation, j’ai porté une pièce nommée Reine Écarlate, un hommage direct à la majesté de la robe d’origine. Do Ceu Création a conservé le cœur architectural du bustier, ses broderies opulentes et son tulle nacré, mais elle y a ajouté une présence nouvelle grâce au wax rouge et blanc. Le résultat est une silhouette qui oscille entre héritage et modernité. Le volume demeure, mais il s’anime autrement, comme si la robe avait trouvé un second souffle plus audacieux. Le wax apporte une identité vibrante qui contraste avec la délicatesse de la dentelle, et l’ensemble offre une allure presque baroque. Je suis devenue un personnage de roman, une figure souveraine qui continue de porter la mémoire du mariage tout en affirmant une renaissance affirmée.
Robe 2 : Impératrice des Fils de Feu. En quoi la deuxième création magnifie-t-elle la traîne monumentale ?
La deuxième pièce, portée par le modèle Pauline Laurent, se nomme Impératrice des Fils de Feu. Cette tenue reprend la traîne grandiose de la robe initiale pour en faire l’élément central de la nouvelle silhouette. Le tulle brodé se déploie dans une fluidité presque liquide, et le travail spectaculaire de fils rouges tressés autour du cou crée une aura graphique unique. La robe évoque la rencontre entre la douceur nuptiale et une force culturelle contemporaine. Les volumes racontent la liberté de mouvement et la puissance des silhouettes assumées. Pauline Laurent incarne ici une figure presque mythologique, une femme magnifiée par l’upcycling qui transforme un souvenir intime en icône visuelle destinée à traverser les époques.
Robe 3 : Métissage Royal. Comment cette tenue fusionne-t-elle modernité et traditions textiles ?
La troisième création, Métissage Royal, portée par le modèle Nawar, est une célébration des contrastes harmonieux. Le wax multicolore s’associe à la dentelle blanche d’origine, créant une tension visuelle captivante. Les lignes deviennent plus longues, plus sculptées, comme si la robe s’étirait vers une élégance élancée. La traîne, inspirée de celle du mariage, reste présente mais se fait plus vivante, moins lourde, presque aérienne. La tenue raconte l’histoire d’une transition, celle d’un vêtement pensé pour un moment précis qui trouve une nouvelle fonction dans la création contemporaine. Nawar incarne un personnage fort, traversé par l’héritage des textiles et par l’audace d’une mode qui se libère des codes imposés.
Robe 4 : Nymphe de Tulle. Comment cette silhouette remet-elle le tulle au centre d’un conte moderne ?
La quatrième tenue, nommée Nymphe de Tulle, portée par le modèle Magalie, projette la robe d’origine dans un univers onirique. Les volants de tulle retravaillés en cascade créent une impression de nuage vivant. Chaque couche semble flotter indépendamment, donnant une légèreté surprenante pour une matière autrefois lourde. Le haut, décoré de plumes naturelles et d’un discret clin d’œil au wax, confère à la silhouette un charme presque divin. La robe semble raconter une métamorphose intérieure, celle d’une robe de mariage devenue symbole de liberté. Le tulle ne pèse plus, il danse autour de Magalie, qui évoque à la fois l’élégance classique et l’énergie d’une femme libre dans son corps.
Robe 5 : Éternelle Lumière. En quoi cette création sublime-t-elle la dentelle héritée de la robe initiale ?
La dernière robe, baptisée Éternelle Lumière, revêtue par le modèle Nawar, réunit tout l’esprit de la collection. La coupe sirène, dessinée avec précision, épouse les lignes du corps tout en conservant la noblesse des matières originelles. La dentelle blanche, si caractéristique de la robe de mariage, déploie ses motifs sur toute la silhouette. Le tulle vaporeux crée une traîne généreuse qui rappelle la grandeur du jour du mariage sans en reproduire la lourdeur initiale. Le bijou textile au niveau du buste, travaillé comme une parure intégrée, apporte une intensité supplémentaire. Cette robe, portée avec assurance par Nawar, incarne la synthèse parfaite entre mémoire et innovation. Elle semble tout droit sortie d’un éditorial de mode, mais elle porte en elle la trace émotionnelle du passé.






Le lieu : Le 1825, un écrin historique pour une renaissance
Le shooting s’est déroulé au 1825, un appartement luxueux situé au cœur de Nantes, à deux pas du Musée d’art et du Château des ducs de Bretagne.
Un lieu où le charme de l’ancien rencontre l’élégance moderne : 180 m² de boiseries, salons, bibliothèques, volumes grandioses et lumière naturelle.
Chaque tenue y trouve sa place :
- dans les drapés des rideaux,
- dans la chaleur des boiseries,
- dans les couleurs profondes des murs,
- dans l’atmosphère royalement nantaise.
Le décor devient un personnage supplémentaire, un compagnon de narration.


Myke & Yannick : deux regards pour sublimer les créations de Maria
Les photographes Myke et Yannick apportent chacun leur univers au projet.
Yannick : un regard instinctif, chaleureux, qui capture l’essence humaine derrière la création. Un instant unique.
Myke : un œil cinématographique, une façon de jouer avec les lignes et les volumes pour magnifier les textures.
Leur duo donne à la collection cette dimension éditoriale, proche des reportages mode des grands magazines.
Do Ceu Création : l’art de transformer la mémoire en couture vivante

Derrière cette métamorphose se trouve Do Ceu Création, une marque connue pour son approche profondément humaine de la création. Maria, l’artisane qui en est l’âme, travaille la mode comme on travaille un héritage : avec respect, intuition et une créativité qui dépasse la simple technique. Sa signature repose sur un équilibre rare entre tradition textile, influences du wax, savoir-faire tailleur et modernité assumée. Dans son atelier, chaque pièce raconte une histoire, et l’upcycling n’est pas un concept tendance, mais une philosophie. Elle considère les matières comme des témoins du passé et des promesses pour l’avenir. Repenser une robe de mariée, la découper, la réimaginer, puis lui offrir une seconde vie à travers cinq créations totalement inédites relève presque du rituel.
Pour Do Ceu Création, il ne s’agit pas de détruire pour refaire, mais de révéler ce qui existe déjà, de préserver la charge émotionnelle du vêtement et de lui donner un rôle nouveau, adapté à une femme qui évolue. Maria célèbre les formes, les couleurs, les identités plurielles. Elle place l’inclusivité au cœur de chaque couture, convaincue que la mode appartient à toutes les morphologies et que la beauté n’a pas de standard. C’est cette vision généreuse qui a permis à Souvenir d’une robe d’exister : un projet où la mémoire, le corps, la créativité et le recyclage se rejoignent avec audace et élégance.
Comment le mélange entre le wax, la dentelle et le tulle crée-t-il une nouvelle grammaire couture ?
L’un des aspects les plus fascinants de Souvenir d’une robe réside dans l’association inattendue, presque audacieuse, entre le wax coloré et les matières nuptiales traditionnelles que sont la dentelle et le tulle. À première vue, ces univers textiles semblent opposés. La dentelle évoque la délicatesse, l’ornement, le mariage classique et ses codes séculaires. Le tulle symbolise la légèreté, la pureté, l’envolée romantique. Le wax, quant à lui, porte la chaleur de motifs racontant des héritages culturels, des couleurs vibrantes, une joie visuelle ancrée dans les traditions africaines. Pourtant, sous les mains de Do Ceu Créatione, ils ne s’opposent jamais. Ils dialoguent.
Ce mélange crée une esthétique nouvelle, presque narrative. Le wax vient dynamiser la blancheur immaculée, il casse le silence du tulle, il secoue la dentelle comme un éclat de rire au milieu d’un salon ancestral. À l’inverse, le tulle et la dentelle apportent au wax une douceur, une théâtralité et une verticalité visuelle qu’on ne lui attribue pas habituellement. Ensemble, ces matières forment un langage hybride, où les symboles du mariage classique rencontrent la puissance identitaire du textile africain. Le résultat est une mode qui ne choisit pas entre tradition et modernité, entre romance et caractère, entre héritage personnel et héritage culturel. C’est une couture qui unifie les mondes, qui célèbre les morphologies diverses et qui prouve que l’upcycling peut être non seulement durable, mais profondément artistique.







Le pouvoir émotionnel de l’upcycling couture
Souvenir d’une robe par Do Ceu Création n’est pas seulement une collection : c’est un hommage à la transformation, à la seconde vie des matières, à la beauté des silhouettes diverses.
C’est une main tendue entre le passé et le futur, entre tradition et identité, entre l’amour célébré et l’amour de soi.
Cette collection est une déclaration d’amour au passé, une ode à la créativité, et une célébration des identités multiples.
Parce qu’une robe ne meurt jamais vraiment. Elle renaît… dans chaque éclat de tissu, dans chaque pas, dans chaque sourire.
Ici, la mode n’est pas une simple esthétique.
Elle devient un souvenir vivant.









