Dans une vidéo partagée par le compte TikTok archives.reelles, Oussama raconte son parcours avec une sincérité désarmante. Son témoignage mêle épreuves physiques et tourments psychologiques. Derrière les chiffres, les régimes et les séances de sport, il dévoile une réalité plus complexe : celle d’un corps qui résiste, d’un métabolisme lent et des conséquences lourdes sur la santé mentale.
Quand le corps dit stop : un métabolisme lent
Oussama explique avoir longtemps cru que “plus de sport = plus de résultats”. Mais malgré ses efforts, rien ne changeait. La raison ? Un métabolisme lent.
Le métabolisme correspond à la façon dont notre corps transforme les aliments en énergie. Quand il fonctionne au ralenti, les calories sont brûlées plus lentement. Résultat : même en mangeant moins ou en s’entraînant davantage, le poids stagne.
Chez Oussama, le problème vient d’un corps en “mode survie”. Il explique que son organisme “retient tout”, comme si le métabolisme était “en PLS”. C’est une réaction biologique fréquente : face à des régimes répétés ou des restrictions sévères, le corps se protège en économisant l’énergie.
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Les limites des régimes low calorie
Oussama évoque son expérience avec un régime low calorie. Le principe est simple : réduire drastiquement les apports caloriques pour perdre du poids. Mais dans son cas, “ça ne marche pas”.
Et il n’est pas seul : de nombreuses études montrent que ces régimes peuvent être contre-productifs. Sur le court terme, on perd quelques kilos. Mais sur le long terme, le corps s’adapte, ralentit encore son métabolisme et stocke plus de graisses.
Pire encore, ces régimes peuvent fragiliser la santé physique et mentale :
- Carences nutritionnelles
- Fatigue extrême
- Baisse de l’humeur
- Perte de masse musculaire
Pour Oussama, ce cycle a conduit à une impasse. Son corps ne répondait plus et sa santé mentale s’est dégradée.
Quand la perte de poids devient un poids mental
Le moment le plus marquant du témoignage d’Oussama, c’est quand il évoque une période sombre. Il raconte s’être retrouvé “au bord d’une fenêtre” avec des idées noires.
Ces pensées suicidaires ne venaient pas de nulle part. Elles sont souvent la conséquence :
- D’une fatigue extrême liée aux régimes
- D’un déséquilibre hormonal dû aux traitements ou aux restrictions
- D’un sentiment d’échec permanent quand les efforts ne donnent pas de résultats
Chez Oussama, ce bouleversement mental était d’autant plus déstabilisant qu’il n’avait “jamais eu de dépression” avant. C’est le signe que son corps et son esprit étaient arrivés à saturation.

Le poids de la pression sociale
Perdre du poids ne se résume pas à “manger moins et bouger plus”. Il y a la société, le regard des autres, les standards imposés.
Oussama confie qu’il s’est senti piégé entre deux injonctions : se conformer à une image idéalisée et préserver sa santé mentale. Il se retrouve face à un dilemme douloureux : “Si c’est ça, le prix de la santé, je préfère pas.”
Ce sentiment est partagé par beaucoup de personnes qui tentent de perdre du poids sous pression sociale. Quand le corps résiste, on se sent coupable, faible, “pas assez”. Cette culpabilité peut devenir destructrice.
Apprendre à écouter son corps
Le témoignage d’Oussama rappelle une chose essentielle : la perte de poids ne doit jamais se faire au détriment de la santé mentale. Chaque corps est unique. Un régime qui fonctionne pour l’un peut être un danger pour l’autre.
La clé, c’est de comprendre son métabolisme et d’être accompagné par des professionnels de santé. Rééquilibrer son alimentation, éviter les régimes drastiques et privilégier une approche globale : voilà la voie vers un bien-être durable.
À travers ses mots, Oussama nous invite à réfléchir autrement à la perte de poids. Son parcours montre que derrière les chiffres sur la balance se cachent des histoires humaines, des luttes invisibles, des blessures profondes.
Son témoignage brise un tabou : on ne parle pas assez des conséquences psychologiques des régimes et des traitements hormonaux. Il nous rappelle qu’avant de chercher à transformer son corps, il faut apprendre à l’écouter et à le respecter.
Images par IA