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La grossophobie, ou la discrimination envers les personnes grosses, est un fléau encore trop présent dans notre société. Cela se reflète notamment dans les représentations médiatiques, peu inclusives envers les corps hors des normes. Pourtant, il est important de rappeler que la beauté ne se limite pas à un seul type de corps, et que la lutte contre la grossophobie doit être un combat de tous les jours. C’est dans cette optique que nous vous proposons une sélection de courts métrages accessibles en ligne, qui dénoncent la grossophobie à travers des œuvres artistiques percutantes et engagées.

Qu’est-ce que la grossophobie ?

Avant de parler des courts métrages, il nous semble important de définir ce qu’est la grossophobie. Ce terme fait référence à toutes les attitudes discriminatoires envers les personnes en surpoids, obèses ou simplement rondes. Cela peut se traduire par des moqueries, des remarques désobligeantes, mais aussi par des préjugés et des stéréotypes véhiculés par les médias et la société en général.

La grossophobie a des conséquences importantes sur la santé et le bien-être des personnes concernées. Elle peut entraîner un manque de confiance en soi, des troubles alimentaires comme l’anorexie ou la boulimie, et même des maladies mentales telles que la dépression. Il est donc essentiel de lutter activement contre la grossophobie et de promouvoir l’acceptation de tous les types de corps.

La puissance des courts métrages contre la grossophobie.

Le septième art a toujours été un moyen de dénoncer les injustices et de sensibiliser le public à des sujets sociaux importants. Les courts métrages ne font pas exception à la règle, et ont même l’avantage d’être plus accessibles et plus percutants. En effet, ces films de courte durée ont pour objectif de transmettre un message fort en peu de temps, ce qui les rend particulièrement efficaces pour éveiller les consciences sur des sujets tels que la grossophobie.

Ainsi, de nombreux réalisateurs ont choisi de s’emparer de ce thème pour créer des œuvres marquantes et engagées. Ces courts métrages utilisent souvent l’humour, la poésie ou encore la satire pour dénoncer la grossophobie et ses conséquences. Ils sont aussi l’occasion de mettre en lumière des situations vécues par les personnes grosses, montrant ainsi l’impact de la grossophobie au quotidien.

films contre la grossophobie

Une sélection de courts métrages contre la grossophobie accessibles en ligne.

Voici une sélection non exhaustive de courts métrages qui traitent de la grossophobie de manière remarquable. Ces films sont accessibles en ligne sur différentes plateformes telles que YouTube, Vimeo ou encore lors de festivals.

  • « Fat« , réalisé par la réalisatrice américaine Erin Greenwell, est une comédie touchante qui suit une jeune femme ronde dans sa quête d’amour et de confiance en soi. Malgré les remarques désobligeantes et les obstacles rencontrés, elle apprend à se trouver belle et à s’accepter telle qu’elle est.
  • « What if« , réalisé par le français Coucou Chloe, est un court métrage poétique qui dénonce la grossophobie à travers une histoire d’amour entre deux femmes aux corps hors normes. Ce film met en avant l’importance de se libérer des standards de beauté pour vivre pleinement ses sentiments.
  • « Whale« , réalisé par le collectif Femmes à la caméra, est un court métrage qui aborde la grossophobie à travers le harcèlement scolaire. Il suit le parcours d’une jeune fille en surpoids qui fait face aux moqueries de ses camarades de classe. Mais elle trouvera finalement le courage de s’affirmer et de se défendre.
  • « Julieta on the Road« , réalisé par l’argentin Martín Jáuregui Lorda, est un court métrage qui suit une jeune femme ronde dans un road trip initiatique. Celle-ci découvre peu à peu l’acceptation de son corps et l’importance de se libérer des jugements des autres.
  • « Ta mère elle pèse combien« , réalisé par la française Emmanuelle Eymery et présenté au Festival de Cannes en 2017, est un court métrage humoristique qui met en scène une mère ronde et son fils en quête de réponses sur son poids. Ce film aborde avec légèreté le sujet de la grossophobie et de la pression sociale qui pèse sur les femmes.
Personnalités contre la grossophobie

Le manque de représentations positives dans les médias traditionnels.

Dans les médias traditionnels, les corps gros restent largement sous-représentés, ou bien réduits à des rôles stéréotypés. Trop souvent, les personnages gros sont utilisés pour faire rire, pour incarner la paresse ou le laisser-aller, ou sont uniquement présents dans des récits de transformation physique censés symboliser une « réussite ». Ces représentations biaisées participent à l’entretien de la grossophobie dans l’imaginaire collectif. Heureusement, quelques figures publiques contribuent à renverser ces clichés. Des actrices comme Danielle Brooks (Orange Is the New Black), Barbie Ferreira (Euphoria), ou Gabourey Sidibe (Precious) incarnent des rôles complexes et nuancés. En France, Marilou Berry, Léna Situations ou encore la créatrice Gaëlle Prudencio participent activement à cette visibilité, chacune à leur manière. Mais ces représentations restent encore minoritaires. Les courts métrages engagés sur la grossophobie, en offrant des personnages riches et authentiques, comblent ce vide et ouvrent la voie à une narration plus juste des corps gros.

Les initiatives militantes autour de la lutte contre la grossophobie.

La lutte contre la grossophobie ne se limite pas aux écrans. Partout dans le monde, des initiatives militantes émergent pour dénoncer ces discriminations systémiques. En France, l’association Gras Politique milite activement pour faire entendre la voix des personnes grosses et propose des ressources, des groupes de parole et des campagnes de sensibilisation.

Le collectif Stop Grossophobie relaie également des témoignages et agit pour faire reconnaître la grossophobie comme une forme de discrimination à part entière. Sur les réseaux sociaux, des créatrices de contenu comme Daria Marx, Louise Aubery (@mybetterself) ou Anaïs Bourdet utilisent leur plateforme pour déconstruire les idées reçues et faire avancer la cause. À l’international, le mouvement #FatAcceptance ou encore les actions de militantes comme Virgie Tovar ou Stephanie Yeboah ont permis de populariser la notion de diversité corporelle. Ces efforts, conjugués à l’impact émotionnel des œuvres artistiques comme les courts métrages, nourrissent un véritable élan collectif pour faire reculer la grossophobie, en ligne comme dans la vie réelle.

En définitive, ces courts métrages sont autant d’œuvres qui combattent la grossophobie à travers l’art visuel, et qui offrent une belle représentation de la diversité des corps. Ils sont une invitation à réfléchir sur nos propres préjugés et à embrasser la beauté sous toutes ses formes. N’hésitez pas à les découvrir et à les partager autour de vous pour participer à la lutte contre la grossophobie au quotidien.

Source des images : CHAT GPT

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